Conclusion

Le succès de la gastronomie moléculaire n'est plus à prouver, en témoignent les nombreuses récompenses qu'ont reçues les restaurants du monde, pratiquant la cuisine moléculaire :
El Bulli, le restaurant du chef Ferran Adria, a reçu ces trois dernières années le titre de "meilleur restaurant du monde".
Le guide Michelin a attribué à l'Air du Temps, restaurant de Sang Hoon Degeimbre, deux étoiles.
Le nombre de chefs gradés issus de la gastronomie moléculaire croit chaque année

A travers ce TPE, nous avons dans un premier temps étudié le goût. Etant le sens à l'origine de la gastronomie, son étude permet de comprendre comment stimuler sa perception et ainsi améliorer le goût des mets une fois en bouche.

Aujourd’hui la science de la cuisine progresse grâce aux méthodes d’analyse, mises au point dans les dernières décennies, qui détectent la présence de composés en concentrations infimes mais au rôle aromatique prépondérant. La gastronomie moléculaire est mise en œuvre pour rechercher des saveurs innovantes et agréables par l’étude des aliments, comme pour comprendre nos dictons culinaires et répondre à certaines questions encore sans réponses… En effet, reste qu’il est paradoxal que nous connaissions mieux la température au centre des planètes et du Soleil qu’au cœur d’un soufflé, disait un des grands gastronomes moléculaires du siècle, Nicolas Kurti. Comment expliquer ce paradoxe ?
« J’aurai tendance à penser que nous craignons parfois que la chimie ne s’empare de la cuisine » dit Hervé This.

En effet, comme toutes les choses sur notre planète, la cuisine moléculaire a des limites : de nombreux débats opposent ceux qui pensent que la gastronomie moléculaire ne peut qu’être bénéfique par l’apport d’un progrès réel, et ceux qui affirment que le résultat n’a aucune consistance, et qui pensent que la cuisine traditionnelle sera oubliée si la chimie prend le contrôle de nos assiettes. En effet, la principale critique qui est faite à l’encontre de la cuisine moléculaire est le fait que le plat en lui-même est oublié, au profit de la valorisation de la prouesse technique.


Perles


Nous pouvons conclure que la gastronomie moléculaire est une science nouvelle, créant des débats sur l’avenir de nos habitudes culinaires.
Suffisamment amorcée pour continuer à répendre son importance dans la société d’aujourd’hui, nous pensons que la cuisine traditionnelle ne pourra pas être remplacée facilement : les pays du monde entier ont leurs traditions culinaires.
Il est difficile de prévoir ce que mangeront nos descendants dans une société future.



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